Je m’appelle Clément, et tout a vraiment commencé à Lisbonne.

C’est là que j’ai rencontré Asma, avec qui nous avons cofondé Mushee.

À l’époque, on vivait tous les deux cette période un peu floue où l’on cherche un équilibre entre travail, plaisir et nouveaux départs.

Et le café, c’était notre terrain commun.

On adorait ça : les petits cafés de quartier, les torréfacteurs découverts par hasard, les lattes du matin en terrasse…

C’était devenu notre rituel.

À Lisbonne, la vie était belle… mais intense.

Là-bas, les semaines de 40 heures, c’est le minimum, et nous, on ne savait pas s’arrêter.

Je travaillais dans une grande société de support téléphonique, très connue sur place, et Asma gérait le support client d’une entreprise internationale de transport alimentaire et de chauffeurs privés.

On enchaînait les journées sans vraiment lever la tête.

Nos études nous avaient pourtant orientés vers le marketing, notre vraie passion.

Mais le Covid est passé par là, et comme beaucoup, on s’est adaptés comme on a pu.

On a monté à côté une petite agence de communication, en freelance, pour garder un pied dans ce qu’on aimait : la création, la stratégie, la publicité.

Le problème, c’est qu’à force de tout vouloir gérer, on a explosé les compteurs :

85 à 90 heures de travail par semaine, parfois plus.

On travaillait jour, nuit, week-end. Le café était devenu notre carburant, notre réflexe, notre seul moyen de tenir.

Mais à ce rythme, le corps finit toujours par parler.

Pour Asma, ce furent les crises d’angoisse qui sont revenues, plus fortes qu’avant.

De mon côté, des douleurs à la mâchoire à force de serrer les dents jour et nuit, et un déséquilibre cutané : pellicules, irritations, peau qui réagit à tout…

On cherchait des solutions.

On a essayé la méditation, le sport, les pauses. Rien n’y faisait.

Et puis, un soir, on a commencé à creuser vraiment : comprendre ce qui, dans notre quotidien, pouvait nourrir ce stress permanent.

Et là, le constat a été dur à accepter :

le café, ce “compagnon de productivité”, était en réalité un des principaux déclencheurs.

Le café augmente fortement le cortisol, l’hormone du stress.

Autrement dit, plus on en buvait pour tenir, plus on alimentait le cercle de tension, d’épuisement et d’anxiété.

Fin 2023, on est partis en Asie.

Pas vraiment pour travailler, plutôt pour faire une pause, découvrir autre chose, souffler un peu.

Et c’est là-bas qu’on a fait une découverte qu’on n’oubliera jamais.

Un après-midi, dans un petit café local à Fuzhou, on nous a proposé une tisane dans laquelle avaient été dilués des extraits de champignons adaptogènes en poudre.

C’était du Lion’s Mane, un champignon dont on n’avait jamais entendu parler avant.

Sur le moment, on était sceptiques.

Des champignons dans une boisson ? Sérieusement ?

Mais la curiosité a pris le dessus, alors on a goûté.

Curieux d’en apprendre davantage, nous avons été présentés à Kara, la fille du propriétaire d’une ferme locale spécialisée dans la culture de champignons adaptogènes.

Un matin, elle nous a emmenés visiter sa ferme située à environ une heure de Fuzhou, dans la région de Jiangle, où était cultivé du Reishi, une autre variété de champignon adaptogène.

Au milieu des serres, elle nous expliquait comment ces champignons étaient utilisés depuis des siècles pour aider le corps à mieux s’adapter au stress et renforcer l’équilibre intérieur.

De cet échange est né notre projet !

Rien n’a été laissé au hasard.

On a imaginé chaque détail : les formules, les packagings, les mots, l’univers visuel… tout.

Chaque couleur, chaque texture, chaque message raconte une part de ce qu’on voulait transmettre.

On n’a pas fait ça dans une logique de “lancer une marque”, mais pour nous, d’abord.

Pour créer quelque chose qu’on aurait aimé trouver : des boissons qui font du bien, une identité vraie, une énergie saine.

Et puis, petit à petit, on s’est dit que si ça nous faisait du bien à nous, ça pourrait aussi en faire aux autres.

C’est ça, Mushee : un projet né autour d’un voyage, un ordinateur, d’une idée simple, et d’une envie sincère de partager une autre façon de vivre son café.

Nous avons souhaité travailler avec des producteurs locaux spécialisés, pour une raison simple :

en Europe, de nombreux acteurs se présentent comme “producteurs”, alors qu’ils importent la matière brute d’Asie avant de simplement effectuer l’extraction sur place pour y apposer une étiquette “Made in Europe”.

Ce n’est pas ce que nous voulions.

Dès le départ, notre envie était de collaborer avec des producteurs passionnés, proches de la culture fongique, et non avec des industriels déconnectés du produit.

Kara s’est naturellement imposée comme la personne idéale pour nous accompagner dans cette démarche.

Grâce à elle, nous travaillons aujourd’hui avec une pleine maîtrise des procédés de production, une traçabilité complète, et des normes BIO européennes réelles, validées par le CERES.

Ce partenariat direct, sans intermédiaire, nous permet de préserver la qualité des extraits, de garantir une transparence totale sur la provenance, et surtout, de valoriser un circuit court respectueux des producteurs comme des consommateurs.

Avril 2024, le projet est lancé !

Aujourd’hui, c’est plus de 4 000 commandes et des centaines de personnes satisfaites qui partagent cette aventure avec nous. Ce qu’on a créé ensemble dépasse une simple boisson : c’est une nouvelle façon de consommer, plus saine, plus consciente, meilleure pour le corps et pour l’esprit.

DÉCOUVRIR NOS BOISSONS !